
Au Salon On est bien !
Mon ami Stéphane Villoud qui a écrit Burn Out, la Fin du Rêve m’appelle et me dit : « il y a besoin d’un espace artistique au Salon On est Bien. Sur le thème de la Métamorphose. Pour permettre à chacun de rencontrer son art et de ses facettes pros et perso.
Est-ce que tu souhaites en faire partie ? »
Je n’ai eu besoin de longtemps pour dire oui.
Mais comment exposer des poèmes dans un espace aussi vaste que l’espace Arcadium d’Annecy? J’ai commencé à choisir les textes, le papier, les imprimer, créer des cadres.
Puis il y eut un grand moment de doute. Mes mots allaient êtres proposés aux passants. Comment seraient-ils accueillis ? Qui étais-je pour exposer ces poèmes ? Je me suis alors souvenue d’une pensée de Marie Millis lors d’un stage d’autolouange que je reformulerais ainsi :
Les mots de votre poésie sont si vastes que vous pouvez vous envelopper à l’intérieur. Loin d’être impudiques, ils vous offrent un habit de dignité dans lequel loger cette part de vous qui demeure insaisissable.
Alors j’ai regardé mes cartons collés et mes textes « aboutis-mais-jamais-tout-à-fait ». Je me prenais au sérieux d’un côté et de l’autre, je souriais, légère et ravie. Soudain, j’eus de nouveau 7 ans. J’avais des choses à partager et je me fichais pas mal de savoir l’effet que cela ferait. Il y avait juste la joie de créer dans l’instant, de partager, d’exprimer. Et finalement, c’est ce que j’ai fait.